Fondée en France (2018), la société Biovancia propose de nombreux produits sur le marché des compléments alimentaires. La mission de l’entreprise est de combiner les composants les plus précieux de la nature avec des innovations scientifiques pour fournir des produits de qualité. Les solutions de santé naturelles de Biovancia sont formulées avec des vitamines, des plantes, des minéraux et d’autres ingrédients actifs brevetés. Biovancia s’est récemment associée à Rêves pour aider à réaliser les rêves d’enfants gravement malades.
La plupart des gens attribuent les problèmes de vessie à un dysfonctionnement du canal urinaire ou de l’urètre.
En réalité, s’il existe une certaine gêne ou une pression au niveau de l’urètre, le problème vient certainement des muscles de la vessie.
On a trop souvent imputé les problèmes urinaires des hommes au gonflement de la prostate alors que tous les hommes n’ont pas nécessairement des problèmes de prostate.
En outre, cette théorie n’explique évidemment pas les fuites urinaires et les autres problèmes de vessie que rencontrent les femmes.
En réalité, l’origine cachée des problèmes de vessie se situe souvent au niveau d’un muscle lisse, commandé par le système nerveux parasympathique.
Ce muscle, qui est situé dans la paroi de la vessie, s’appelle le « détrusor ».
Avec l’âge, comme les autres muscles, le détrusor s’affaiblit et se relâche.
Or, pour bien contrôler les mictions, le détrusor doit absolument rester tendu et tonique.
Il existe un certain nombre d’actifs qui peuvent agir sur ce facteur et améliorer ainsi le confort urinaire, sans pour autant devoir changer de régime alimentaire, effectuer de l’exercice physique ou recourir à un traitement chimique ou chirurgical.
La vessie est un organe tapissé de terminaisons nerveuses qui envoient des signaux au cerveau dès qu’elles détectent que la vessie est à moitié pleine.
Ces signaux indiquent au cerveau qu’il est temps d’uriner et, à partir de là, l’envie d’aller aux toilettes se fait sentir.
Si les circonstances s’y prêtent, le cerveau renvoie alors un signal permettant à la vessie de se vider.
Si les circonstances ne sont pas propices, la personne va contracter le sphincter vésical, pour éviter toute vidange intempestive.
Cette contraction musculaire empêche l’urine de s’écouler, jusqu’au moment où la personne pourra se soulager mais quand quelqu’un souffre d’hyperactivité vésicale, les muscles de la vessie se contractent de manière intempestive, anarchique et excessive et ils envoient alors des signaux erronés afin de vider la vessie, alors même que celle-ci n’est pas encore pleine.
Ces signaux incohérents entraînent des envies d’uriner aussi brutales qu’incontrôlables ainsi que des fuites embarrassantes.
De plus, les muscles de la vessie s’affaiblissent avec le temps et deviennent de moins en moins aptes à retenir ou à contrôler le flux d’urine.
Plusieurs facteurs comme le surpoids, la constipation, une alimentation déséquilibrée, une sédentarité excessive ou le manque d’activité physique contribuent aussi au relâchement des muscles de la vessie.
En fonction du sexe de la personne, la vessie peut être exposée à des problèmes plus spécifiques comme les grossesses et les accouchements, qui mettent à rude épreuve le plancher pelvien féminin, ou l’hypertrophie de la prostate qui perturbe le fonctionnement de la vessie masculine.
La plupart des approches proposées actuellement ne s’attaquent qu’aux symptômes des problèmes urinaires et vésicaux en ignorant que l’affaiblissement des muscles de la vessie et en particulier de celui qui la contrôle : le « détrusor » est la cause majeure des gênes urinaires.
Quand il fonctionne normalement, le détrusor ne se contracte qu’une fois la vessie remplie et presque pleine, signalant ainsi le besoin d’uriner.
En dehors des mictions, le détrusor est détendu mais avec l’âge, il perd de sa tonicité.
De leur côté, à mesure que le temps passe, les fibres composant la vessie se distendent et perdent de leur force.
Le détrusor étant relâché, il ne se contracte plus assez vigoureusement pour assurer la miction.
Voilà pourquoi c’est bien le défaut de contractilité du détrusor qui pose problème et non un quelconque blocage des voies urinaires.
Il est néanmoins possible de contrer ce processus et de reprendre le contrôle du flux urinaire en agissant directement sur le détrusor.
Tout a commencé lorsque des chercheurs ont découvert les propriétés insoupçonnées d’un actif naturel d’Amérique Centrale qui se trouve dans les pépins de courge.
En Amérique Centrale, les pépins de courge sont utilisés depuis plus de 8 000 ans pour traiter les infections et inflammations urinaires, les irritations de la vessie et les troubles mictionnels.
Ils concentrent des molécules aux effets remarquables comme les flavonoïdes, les phytostérols, les alpha et béta carotènes.
Ces molécules naturelles exercent une action anti-inflammatoire sur l’appareil urinaire, tant chez les femmes que les hommes.
Elles préviennent l’hypertrophie bénigne de la prostate chez les hommes, et par leur action diurétique, elles apaisent les irritations de la vessie, soulagent les troubles de la miction et augmentent le débit urinaire. Les pépins de courge s’avèrent tout aussi efficaces pour les femmes souffrant d’incontinence urinaire.
La commission E allemande a approuvé l’usage médicinal des pépins de courge, pour traiter les irritations de la vessie et les troubles mictionnels, associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate.(9)
Après six semaines, les participants ont constaté que, non seulement leur fréquence urinaire nocturne avait diminué de 39 % mais aussi que leur sommeil et leur qualité de vie étaient globalement meilleurs.
Tous ces résultats sont liés à l’extrême richesse nutraceutique des pépins de courge.(13)
Nous avons vu précédemment que la perte d’élasticité du détrusor altérait sa capacité à bien se contracter et à retenir le flux d’urine mais cette perte affecte aussi sa capacité de stockage.
Chez les personnes jeunes, la vessie est suffisamment élastique pour se dilater jusqu’à atteindre quatre ou cinq fois sa taille normale et, une fois vidangée, elle reprend spontanément son volume initial.
En vieillissant, la vessie perd de son élasticité et, malheureusement, une fois distendue, elle ne perçoit plus correctement le besoin mictionnel.
Ses contractions deviennent désordonnées et incomplètes, ce qui occasionne alors des envies aussi pressantes qu’incontrôlables, voire des fuites urinaires.
Il existe un actif, issu d’une plante médicinale que les Chinois utilisent depuis des millénaires pour soigner les troubles urinaires, qui agit directement sur l’élasticité des parois vésicales tout en réduisant l’inflammation des tissus.
En Chine, on l’appelle Wu Yao et en Europe, Lindera aggregata.
Cette plante à baies rouges est très prisée en Asie où ses racines sont récoltées pour leurs vertus curatives.
Elle contribue à faciliter la régulation des mictions impérieuses.(16)
Elle réduit la fréquence et l’urgence des mictions, ainsi que l’incontinence urinaire.(17)
Ses composés antibactériens combattent les infections microbiennes.
Elle renforce la capacité de stockage et de contraction de la vessie.(18)
Elle améliore sa fonction de vidange.(19)
Elle régénère et tonifie les muscles lisses et le sphincter de la vessie.
Il existe une autre plante, la renouée des oiseaux, qui amplifie l’action antibactérienne des extraits de pépins de courge et de la Lindera aggregata.
Cette plante à fleurs blanches est peu connue du grand public mais elle est appréciée de longue date par la médecine traditionnelle chinoise pour ses vertus diurétiques et anti-infectieuses.
En effet, cela fait plus de 2 000 ans que la pharmacopée chinoise l’utilise pour soulager les infections génitales, ainsi que les infections des voies urinaires, notamment lorsqu’elles entraînent des mictions difficiles et douloureuses.
En Chine, cette plante est même considérée comme notre meilleur allié pour éliminer les calculs rénaux, éliminer le sang des urines et protéger la vessie.
Les thérapeutes chinois affirment qu’en évacuant la chaleur humide du corps, la renouée des oiseaux facilite la miction, apaise les sensations de brûlure et de douleur, préserve le bon fonctionnement des reins et augmente la quantité de sel et d’eau dans le corps.
Ces découvertes de la médecine chinoise ont été confirmées ultérieurement par la médecine occidentale.
Plusieurs études ont confirmé ses propriétés antibactériennes :
L’urine résiduelle susceptible de stagner au sein de l’organe peut créer un milieu propice à la prolifération bactérienne, ce qui provoquera alors des infections urinaires.
La renouée va donc protéger la vessie des bactéries indésirables, susceptibles de provoquer des cystites aggravant encore plus les troubles urinaires.
Le quatrième ingrédient essentiel pour le confort urinaire est la vitamine D3.
Vous savez déjà sans doute que la vitamine D3 est vitale pour l’immunité, les artères et pour les os mais elle renforce aussi le plancher pelvien ― le groupe de muscles situé à la base du bassin ― et réduit par là même le risque d’incontinence.
Il est essentiel, tant pour les hommes que pour les femmes, que le plancher pelvien reste tonique car c’est lui qui contrôle le passage de l’urine et qui la retient quand c’est nécessaire.
En effet, les participants qui présentaient de faibles niveaux de vitamine D, voyaient leur risque d’incontinence urinaire augmenter de 170 % !
Ce lien entre carence vitaminique et incontinence urinaire, s’expliquerait par le rôle clé de la vitamine D, dans une multitude de fonctions corporelles, parmi lesquelles le maintien de l’homéostasie musculaire et osseuse.
Les auteurs de l’étude considèrent qu’une carence en vitamine D peut altérer l’infrastructure musculaire pelvienne impliquée dans le contrôle de la miction.
Et ils estiment qu’augmenter les niveaux de vitamine D permet de diminuer les risques d’incontinence.
L’explication de l’action de la vitamine D sur le muscle détrusor, ce muscle qui se contracte pour permettre à l’urine de sortir de la vessie, tient au fait qu’il contient des récepteurs de vitamine D. De ce fait, plus il en reçoit, plus il se renforce et redevient tonique ! Le même phénomène a également été constaté pour les muscles du plancher pelvien.
Pépins de courge, Lindera aggregata, renouée des oiseaux et vitamine D3, voilà donc les actifs qui contribueront à soulager, de manière ciblée, chez les hommes comme chez les femmes, les problèmes urinaires pouvant survenir à partir de la quarantaine.
Sources :
(1) Temml C, Heidler S, Ponholzer A, et al. Prevalence of the overactive bladder syndrome by applying the International Continence Society definition. Eur Urol 2005;48(4):6227.
(2) Cornu JN, Amarenco G, Bruyere F, et al. Prévalence et prise en charge initiale de l’hyperactivité vésicale en France : une étude transversale. Progr Urol 2016;26(7):41524.
(3) Santelog VESSIE DISTENDUE: Plus de 2 litres d’eau par jour et une foule de troubles urinaires
(4) 20 November 2012 EMA/HMPC/136022/2010 Committee on Herbal Medicinal Products (HMPC) Assessment report on Cucurbita pepo L., semen Based on Article 16d(1), Article 16f and Article 16h of Directive 2001/83/EC as amended (traditional use)
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(6) Clinical Trial. Planta Med. 2019 Sep;85(13):1044-1053. doi: 10.1055/a-0946-2280. Epub 2019 Jul 1. Cucurbita pepo-Rhus aromatica-Humulus lupulus Combination Reduces Overactive Bladder Symptoms in Women – A Noninterventional Study. Annett Gauruder-Burmester 1, Stefan Heim 2, Brigitte Patz 3, Stephanie Seibt 4″
(7) Journal of Traditional and Complementary MedicineVolume 9, Issue 2, April 2019, Pages 138-142. Clinical study of effectiveness and safety of CELcomplex® containing Cucurbita Pepo Seed extract and Flax and Casuarina on stress urinary incontinence in women. AndreaGažováa SimonaValáškováb VieraŽufkováb Ana M.Castejonc JánKyselovičbd”
(8) http://www.scicompdf.se/uretin/yanagisawa_2003.pdf
(9) List of German Commission E Monographs (Phytotherapy) – Pumpkin seed (Cucurbitae peponis semen) – Published November 30, 1985; Revised January 17, 1991 – Stinging Nettle root (Urticae radix) – Published September 18, 1986; Revised March 2, 1989, March 13, 1990, and January 17, 1991 – Saw Palmetto berry (Sabal fructus) – Published March 2, 1989; Revised February 1, 1990, and January 17, 1991.
(10) Organisation Mondiale de la Santé- WHO monographs on selected medicinal plants – Volume 2- 2004 – Semen Cucurbitae – Radix Urticae- Fructus Serenoae Repentis – Cortex Pruni Africanae.*
(11) Wilt TJ, MacDonald R, Ishani A. beta-sitosterol for the treatment of benign prostatic hyperplasia: a systematic review. BJU Int. 1999 Jun;83(9):976-83.
(12) Terado T. Clinical Study of mixed processed foods containing pumpkin seed extract and soybean germ extract on pollakiuria at night in elderly men. Jpn J Med Pharm Sci. 2004 52(4):551-61.
(13) Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review. Mukesh Yadav 1, Shalini Jain, Radha Tomar, G B K S Prasad, Hariom Yadav
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