Baisse de désir, panne sexuelle, relations moins fréquentes, un homme sur trois connaît ses premiers troubles érectiles dès l’âge de 40 ans, et après 50 ans, pratiquement un homme sur deux est concerné.
Contrairement à une croyance communément partagée, cela n’a rien à voir avec l’âge.
Grâce aux dernières découvertes scientifiques concernant les troubles sexuels, il est désormais possible d’obtenir des relations sexuelles plus satisfaisantes et de retrouver davantage de vigueur et d’endurance.
Voyez-vous l’anneau orange sur la photo ci-dessus ? Il s’agit de la PROSTATE.
Elle se situe juste en-dessous de la vessie (la grosse boule rouge).
Cette glande se trouve à la base du pénis et entoure l’urètre, le canal de sortie de l’urine et du sperme. Sa position particulière en fait un pilier de la sexualité.
La prostate sert notamment à fabriquer un liquide qui fait partie des composants du sperme. Certains urologues disent même qu’il s’agit de la « pièce maîtresse des glandes sexuelles ».
Garder une prostate saine s’avère être le meilleur moyen de se prémunir contre les troubles sexuels qui peuvent survenir après 50 ans.
Avec l’âge, le volume de la prostate augmente progressivement, et cela n’est pas sans conséquence.
De la taille d’une noix à 20 ans, la prostate peut atteindre la taille d’un pamplemousse à 80 ans, c’est ce qu’on appelle l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) ou encore adénome de la prostate.
Pendant longtemps, les scientifiques ont considéré que les dysfonctions érectiles et les problèmes de prostate à l’origine des troubles urinaires étaient deux phénomènes indépendants l’un de l’autre.
Mais de nouvelles découvertes récentes nous apprennent aujourd’hui que ces deux problèmes sont en fait intimement liés : plus la prostate grossit, plus les performances sexuelles diminuent.
En fait, plus la prostate grossit, plus les symptômes urinaires s’aggravent ― mictions fréquentes, jet d’urine faible, gouttes retardataires, envies pressantes, vidange incomplète de la vessie, nécessité de se lever plusieurs fois la nuit pour uriner ― et plus ces symptômes s’aggravent, plus les troubles érectiles sont importants.
Voilà pourquoi prendre soin de la prostate est un moyen de garder une activité sexuelle satisfaisante, et plus on agit rapidement sur les symptômes urinaires pour les limiter, plus il y a de chances de maintenir des fonctions urinaires et sexuelles normales.
Existe-t-il des solutions naturelles pour venir à bout de cette situation ?
La réponse est affirmative, nous allons détailler dans cet article plusieurs nutriments, reconnus par la communauté scientifique, qui sont capables d’apporter un véritable soulagement aux problèmes de prostate.
Les scientifiques ont d’abord recherché une substance qui puisse ralentir l’augmentation naturelle du volume de la prostate.
C’est ainsi qu’ils ont découvert les baies de sabal (Sabal serrulata), également connues sous les noms de baies de saw palmetto, de palmier nain ou de palmier de Floride.
Toutes ces appellations se réfèrent à la même plante, Serenoa repens.
Les baies de sabal sont utilisées par les Amérindiens depuis des milliers d’années pour traiter les problèmes urinaires.
Dans les études, les hommes qui ont consommé cette baie sauvage ont rapporté qu’ils avaient :
- un meilleur contrôle de leur flux urinaire
- une amélioration de leur capacité à vider leur vessie d’un coup
- une augmentation de leurs capacités sexuelles
- moins de réveils nocturnes ou très matinaux à cause d’envies pressantes d’uriner
Or c’est l’enzyme qui est en grande partie responsable de l’augmentation du volume de la prostate.
L’autre avantage de ces baies est qu’elles ne causent pas d’effets secondaires. (12)
Il existe une autre substance exceptionnelle qui soulage plus de quatre hommes sur cinq en quelques mois !
Il s’agit du bêta-sitostérol, un actif naturel qui se retrouve principalement dans les graines de plantes, ainsi que dans certains fruits et légumes.
En Europe, des dizaines d’études cliniques ont porté sur les effets bénéfiques de cet actif sur les problèmes de prostate.
Ces hommes ont pu à nouveau uriner d’un jet puissant et mieux vider leur vessie.
Autre élément qui peut être utilisé dans les problèmes de prostate : le pollen de fleurs. Il s’agit de la semence mâle produite par les étamines des fleurs.
En limitant le phénomène inflammatoire, le pollen de fleurs diminuerait le gonflement de la prostate et faciliterait le passage de l’urine et du sperme dans l’urètre.
Couramment utilisé aux Etats-Unis, le pollen de fleurs l’est encore peu en Europe alors même qu’il y est tout à fait autorisé.
Les participants ont ressenti moins de douleurs et de gênes urinaires, ils vidaient davantage leur vessie et leurs mictions nocturnes étaient moins fréquentes.
Parfois, c’est la vessie qui est à l’origine des problèmes de prostate ou qui peut les aggraver.
Avec l’âge, les parois de la vessie perdent de leur élasticité et de leur tonicité et il devient alors de plus en plus difficile de produire un flux urinaire puissant, régulier et qui soulage complètement.
Des chercheurs ont constaté que la consommation d’écorce de prunier d’Afrique (Pygeum africanum), un arbre millénaire doté d’un grand tronc solide, pouvait décongestionner la vessie et lui permettre de mieux se contracter au moment d’uriner.
Lorsque la vessie se contracte mieux, elle se vide mieux car le flux urinaire redevient plus régulier et plus fort.
En agissant sur la vessie, le pygeum effectue un travail important pour améliorer la fonction urinaire et par voie de conséquence, améliorer aussi les fonctions sexuelles.
Le besoin d’uriner se fait moins pressant, le sommeil s’améliore et l’organisme connaît un regain d’énergie.
En Afrique, les populations locales utilisent cette écorce depuis la nuit des temps pour soulager les problèmes urinaires des hommes, ce qu’elles appellent « la maladie du vieil homme ».
Les études scientifiques récentes suggèrent que cet usage traditionnel n’est pas uniquement fondé sur des croyances locales, bien au contraire.
Le fait de se lever plusieurs fois durant la nuit pour uriner entraînant un sommeil irrégulier, cela ne permet pas une bonne récupération et, de ce fait, peut avoir un impact négatif sur l’activité sexuelle.
Pour une bonne régulation des hormones, en particulier des hormones sexuelles, il est, en effet, nécessaire de dormir d’un sommeil profond ― c’est ce qu’on appelle le sommeil paradoxal.
Il faut noter également que pour fonctionner correctement sur le plan sexuel, la prostate a aussi besoin du « minéral de la virilité » : le zinc.
La prostate utilise en effet 10 fois plus de zinc que n’importe quel autre organe !
Avec l’âge, les réserves de zinc diminuent et un apport est donc nécessaire, par exemple en consommant des huîtres, aliment très riche en zinc.
Sources scientifiques :
(1) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3748789/
(2) https://www.medicalnewstoday.com/articles/cialis
(3) Dictionnaire Vidal (www.vidal.fr) : fiche hypertrophie bénigne de la prostate (hbp)
(4) Vallancien G, Emberton M, Harving N, van Moorselaar R, Jeroen A. Sexual dysfunction in 1274 European men suffering from lower urinary tract symptoms. J Urol 2003;169:2257–61.
(5) Rosen R, Altwein J, Boyle P. Lower urinary tract symptoms and male sexual dysfunction : The multinational survey of the aging male (MSAM-7). Eur Urol 2003:44:637–49.
(6) Chung WS, Nehra A, Jacobsen DJ. Lower urinary tract symptoms and sexual dysfunction in community-dwelling men. Mayo Clin Pro 2004:79:745–9.
(7) Correlation of Subjective Symptoms in Patients With Benign Prostatic Hyperplasia and Erectile Dysfunction — Amel Kardasevic 1, Snjezana Milicevic 2
(8) Braun MH, Sommer F, Haupt G, Mathers MJ, Reifenrath B, Engelmann UH. Lower urinary tract symptoms and erectile dysfunction : Comorbidity or typical «aging male» symptoms ? Results of the « Cologne Male Survey ». Eur Urol 2003;44:588–94.
(9) Frankel SJ, Donovan JL, Peters TI, et al. Sexual dysfunction in men with lower urinary tract symptoms. J Clin Epidemiol 1998:51:677–85.
(10) Potency of a novel saw palmetto ethanol extract, SPET-085, for inhibition of 5alpha-reductase II. Pais P1.
(11) Debruyne F et al., Comparison of a phytotherapeutic agent (Permixon) with an alpha-blocker (Tamsulosin) in the treatment of benign prostatic hyperplasia: a 1-year randomized international study. Eur Urol. 2002 ; 41(5):497–506; discussion 506–7.
(12) https://prostate.net/articles/prostate-supplements-with-saw-palmetto
(13) A multicentric, placebo-controlled, double-blind clinical trial of β-sitosterol (phytosterol). Klippel KF1, Hiltl DM, Schipp B.
(14) British Journal of Urology, v.78 (1996), pp. 325–36
(15) The role of flower pollen extract: a comprehensive analysis of all published clinical trials. Tommaso Cai, Paolo Verze, […], and Vincenzo Mirone
(16) Efficacy and Acceptability of Tadenan (Pygeum_africanum) extract in the treatment of Benign Prostatic Hyperplasia (BPH) a multicentre trial in Central Europe